Chine, le retour..

Publié le par Irène M.

 A la fois contente d y retourner barjaquer mon chinois et partager cette fois les lieux, la cuisine, et j en passe avec Sylvain,et un peu l envie de passer a autre chose.  Avant de retourner a Lijiang, on s etait reserve un vol Phnom Penh-Pekin. Quelques jours dans la capitale, puis le train pour traverser la moitie du pays. 

 

Sur la visite de la capitale, presque RAS, un peu sur le mode " il faut l avoir vu". Voir en vrai a travers toutes ces images ressassees.

 

 

P1080602

 

  la grande Muraille de Chine

(Ce bout la etait en pietre etat, mais sans touristes)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

P1080604

 

 

 

la place Tien an men

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

P1080605 La Cite interdite (moins  impressionnante sans les 10000 soldats et chrysantheme du Dernier Empereur)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

P1080610

 

 

 

Le Palais d Ete dedits empereurs

Calme, serein, tu as envie de t y  installer :+)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

P1080202 

 

L art contemporain chinois m a vraiment plu: sous surveillance certainement, mais un brin impertinent, tres creatif, ludique, moins " masturbation intellectuellle" qu en Europe, si je puis me permettre.. Je conseille l Art District 798 aux visiteurs.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

P1080461Ca c est pas de l art contemporain, c est du " ah, ces chinois ils arriveront toujours a m etonner" Apres avoir vu des poissons peints (si, si comment ils font je vous le demande), voila les poussins multicolores, vendus comme animaux de compagnie, a emporter dans un sac plastique.     

 

#########################################################################
Prendre le train fut une aventure  très chinoise : over-plein, couchettes de 6 avec un couloir central et une cloison en papier, promiscuité garantie . Moi qui avait souvent expérimenté les Chinois en version très sonores et remuantes, amateur de queue de poisson pour se passer devant parmi aux guichets . Et non, ils se sont montrés tres discret, presque silencieux. Bon, surpopulation oblige, mieux vaut ne pas occuper trop longtemps les toilettes, sous peine de se voir rappeler à l ordre à grands renforts de coups sur la porte:) . 18 heures pour rejoindre Xi An, l ancienne capitale aux soldats de terre, ou on passe quelques jours. On enchaine sur 36 heures de train Xi an- Kunming,  vraiment une experience.

 

Enfin, Lijiang le retour. Evidemment rien n est plus pareil, ah les souvenirs. En 4 mois,c est fou. La librairie a ferme, mon prof de massage est retourne dans sa terre natale, je ne trouve plus mon prof de calligraphie; la ville  m apparait sous un jour moins accueillant. Enfin, mon velo y est.

 

Quelques jours plus tard, nous voila au milieu des montagnes, un soir. Il se met a venter, a pleuvoir a grands vidage de seaux. Un habitant nous recueille, propose sympatiquement  logement et nourriture. Seance de fumage de la pipe a eau pour Max. Puis, la mere m explique qu ici, pas question de dormir ensemble. J ai eu beau lui dire qu on etait maries, rien a faire elle nous a accorde une heure pour voir un film, est entree deux fois dans la chambre, puis nous a envoye le grand pere pour nous signifier qu il etait l heure. Exotique:-)

 

Quelques jours, montees et descentes plus tard, toujours dans la montagne, au Vietnam. Entre deux, on a juste du faire la manche pour pouvoir prendre le bus, mais bon on l a eu! 

 

Il a fallu la bonte de 2 Chinois pour qu on puisse sortir a temps, le dernier jour de notre visa, du pays. Explications: apres avoir admire les rizieres en terrasses de Yuanyang, echappe aux nombreux peages pour les admirer, il ne nous restait plus assez de yuan pour terminer notre sejour. Nous sommes en ville, nous nous dirigeons donc vers une banque, logique. La premiere ne veut pas de nos cartes etrangeres, la deuxieme ni les suivantes non plus. En desespoir de cause, on se tourne vers le plus luxueux des hotels  de luxe. Les 5 Chinois de la reception se penchent sur nos cartes comme s il s agissait d animaux rares et mysterieux, les glissent lentement dans la machine, sans resultat. Pas de banque of China, qui reconnait les cartes etrangeres avant 30 km, et il est 22 h Conclusion: nous n avons pas mange, pas notre billet de bus pour la frontiere et plus que 5 dollars. Nos deux sauveurs: la tenanciere de l hotel a laquelle je demande de nous rembourser la moitie de la chambre, si  on la libere immediatement. L idee qu on passe la nuit a la gare a attendre le bus lui semble insupportable. Non seulement elle nous rembourse, mais on garde la chambre et en plus elle nous emmene chez elle pour nous preparer a manger. Une vraie maman!

 

 Notre deuxieme sauveur: un voyageur chinois, qui accepte de nous donner les 3 euros qui nous manquent encore pour le billet. Une sortie en beaute, c est la premiere fois que parler chinois me rapporte des sous :-)

 

Biz a tous, profitez de ce magnifique printemps, au Vietnam c est le debut de la saison des pluies, faut qu on descende au Sud viiite

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article